À la suite de La Joie de l’Évangile du pape François, le lecteur est invité à prendre au sérieux les fondements de la mission chrétienne, à considérer la place incontournable de l’amour et du dialogue dans l’ouverture missionnaire, sans oublier la responsabilité de tout baptisé. Il est important de savoir ce que le Pape veut signifier, à la suite de Jean-Paul II (Redemptoris missio, 1990) quand il écrit : « L’activité missionnaire représente, aujourd’hui encore, le plus grand des défis pour l’Église et la cause missionnaire doit avoir la première place. Que se passerait-il si nous prenions réellement au sérieux ces paroles ? » (Evangelii gaudium, n°15)
Et parce qu’un livre mérite toujours d’être partagé et discuté, aller aux pages 63-64, « Evangéliser, c’est aimer et collaborer, éduquer et guérir ». Essayer de répondre aux questions suivantes : de quelle guérison s’agit-il ? L’amour peut-il pousser à être missionnaire ? Pourquoi ? Comment « donner et recevoir », en ayant le souci du salut des autres ? Comment articuler l’évangélisation avec la promotion sociale, l’engagement missionnaire avec la justice et la paix, l’assistance aux pauvres avec la formation des personnes qui se sentent exclues dans nos sociétés ?