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Éditorial de sœur Roberta
« Pontifical » et « sainteté» sont les deux mots clés de ce nouveau numéro du Bulletin. Des mots qui devraient cependant rester toujours ancrés dans nos cœurs et nos esprits pour accomplir un parcours de disciple missionnaire dans
lequel, insérés dans une Église particulière mais membres de l’Église universelle, nous cherchons à être dociles à l’Esprit pour devenir saints comme Dieu est saint.
La dimension de sainteté est présente dans le nom de l’Œuvre dès sa fondation : en effet, Mgr Charles de Forbin Janson l’a placée sous la protection de la Sainte
Enfance de Jésus. Une enfance Sainte parce qu’Il est le Fils de Dieu, qui a sanctifié l’âge de l’enfance. Le Fondateur espérait ainsi que, suivant son exemple, les enfants et les jeunes pourraient devenir des saints.
Être saint ne signifie pas être parfait mais cela veut dire être ouvert à la vie de Dieu. La sainteté, c’est reconnaître la dignité de l’être humain et se souvenir de la ressemblance et de l’image de Dieu en soi.
C’est une joie de voir qu’aujourd’hui certaines Directions Nationales proposent l’exemple et la vie des saints dans le parcours et les propositions pour les membres de l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire. Dans ce sens, nous promouvons la sanctification de la vie, pour éduquer dès l’enfance à grandir non seulement d’un point de vue humain, physique et intellectuel, mais aussi dans le désir de Dieu et d’être saint.
A l’occasion de la célébration du centenaire de l’appellation « Pontificale» et afin d’impliquer les enfants et les jeunes de manière plus consciente et profonde, le Secrétariat International a lancé un concours intitulé « Que signifie pour moi le fait que l’œuvre de l’Enfance Missionnaire soit Pontificale? ».
La question est posée aux enfants et aux jeunes mais c’est une occasion pour chaque adulte impliqué dans l’Enfance Missionnaire d’approfondir le sens et les
implications de ce caractère pontifical. Posons-nous aussi cette question, et essayons d’y répondre à l’aide des pages qui suivent.
Revenons donc un peu en arrière, aux cent premières années de l’Œuvre, pour partager ce que les papes ont dit d’elle, alors qu’elle n’était pas encore pontificale
mais qu’elle avait déjà obtenu la reconnaissance et la bénédiction de ces derniers. Les paroles de Pie IX, Léon XIII, Pie X, Benoît XV et Pie XI nous aident à comprendre la proposition de Mgr Charles de Forbin Janson non seulement au niveau de la coopération matérielle, mais aussi par rapport à la dimension pertinente de l’éducation à la foi et de la foi.
Le 22 mai, nous avons vécu la béatification de Pauline Jaricot, et cet événement a donné à de nombreuses Directions Nationales l’occasion d’approfondir, même
avec les enfants, la vie et le charisme que l’Esprit Saint lui a confiés. Et c’est ce que j’espère que l’on fera aussi avec les fondateurs des deux autres Œuvres
pour promouvoir, dès le plus jeune âge, l’adhésion à un réseau universel de prière et de charité au service du Pape, de l’action évangélisatrice de l’Église et
en soutien des jeunes Églises.
