15 Août 2022

Vous qui n’abdiquez pas la paix pour la discorde ni le pardon pour la haine

Lettre d’un missionnaire à la Sainte Mère

Très Sainte Vierge, ma très chère Mère,

Je vous appelle ma Mère car vous l’êtes vraiment.

Je sens votre tendresse m’entourer et me porter tous les jours pendant que je parcours ce pays et cette terre pour annoncer l’Évangile de votre Fils. Chaque 15 août est pour moi l’occasion de me plonger dans votre Cœur Immaculé pour mieux connaître Jésus et pour mieux le faire aimer. Qui mieux que vous l’a jamais aimé ? 

Je vous vois toute jeune à Nazareth recevant le message de l’Ange et dire « Oui » en tremblant de joie pour l’humanité. 

Je vous vois annoncer la nouvelle à Joseph toute confiante en son amour et son intelligence. 

Je vous vois et je pleure avec vous de le chercher apeurée dans les rues de Jérusalem et je vous vois rassurée de le trouver dans le temple à instruire ses pères. 

Je vous vois toute blottie dans la prière au long d’une vie marquée par le passage à la vie publique de Jésus. Vous le saviez dès lors que tout se déroulerait vite et douloureusement. 

Je vous vois attristée d’entendre comment l’Évangile est mal accueilli par ceux qui pourtant l’attendaient depuis longtemps. 

Et je vous vois tous les vendredis suivre Jésus sur la voie de douleur et marcher jusqu’au calvaire pour le voir mourir. 

L’amour jamais ne passera ! 

Alors que l’humanité fait souffrir toutes les rages de l’enfer contre Notre Sauveur, vous restez debout ! Vous gardez la Foi, l’Espérance et la Charité ! Vous n’abdiquez pas la paix pour la discorde ni le pardon pour la haine. Vous gardez toutes ces choses dans votre Cœur, déjà uni au sien, sachant désormais quel est le plan de Dieu. Vous aviez compris chacune des annonces du Christ, vous saviez qu’il reviendrait trois jours plus tard dans la gloire.

Et vous étiez là au matin de la résurrection, vous l’attendiez dans le silence.

Ma chère Mère, pendant que j’annonce l’Évangile pour suivre le commandement de votre Fils, je prie le chapelet pour me rappeler de toutes ces choses. Ici, je ne fais rien d’autre que ce que Jésus faisait et qu’il me demande de faire encore. Avec des religieuses, nous soignons les malades, nous prenons soin des personnes âgées et des pauvres des rues. Nous voyons Jésus en eux, je ne soigne et ne panse pas les plaies d’un pauvre anonyme mais de Jésus qui se manifeste à nous sous cette forme pour voir jusqu’où va notre amour pour lui et notre désir de le suivre.

Nous avons également réussi à ouvrir une petite école pour permettre aux enfants de recevoir une instruction élémentaire. Le prochain projet sera un puits pour pouvoir faciliter l’accès à l’eau. Et dans toutes ces choses je me dis : « C’est Jésus qui le fait pour toi, je ne suis que son serviteur. » Et je réalise que si Jésus se manifeste tout à la fois sous l’apparence du malade et du soignant pour guérir et se laisser guérir alors il est vraiment l’alpha et l’oméga, la source et la fin de toutes choses. La communauté grandit de plus en plus, l’Évangile transforme la vie de ces gens que nous aimons par-dessus tout. 

Je ne veux plus quitter cette terre, j’aimerais vivre et mourir avec eux. Avec la grâce de Dieu ! 

Je bénis le ciel de servir un si grand Roi ! Merci Marie. Merci d’avoir dit « Oui ». Merci d’avoir permis à l’humanité de se relever.

Belle fête ma chère Mère,

Je vous aime et vous donne toute ma vie,

Unum Cor et Anima Una,

Un missionnaire

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