14 Juil 2019

Silence, on tourne chez les scouts !

Via Domitille Farret d’Astiès | Aleteia

L’équipe du film a choisi de rester la plus fidèle possible à l’esprit de la bande dessinée et de respecter les caractéristiques physiques et de caractère des scouts, grâce à des acteurs triés sur le volet. La joyeuse bande est ainsi constituée d’un CP réfléchi et d’un second intrépide, suivis d’un intello, d’un gourmand et d’un cul de pat’ un tantinet craintif mais ne manquant pas d’idées. Bref, une patrouille comme on les aime.

© Aleteia
On peut voir en parallèle une scène de la bande dessinée et la même en version cinématographique.

La singularité de ce film, c’est qu’il a été tourné au milieu d’un camp scout, durant deux semaines, à l’été 2017. « Nous avons voulu vivre un camp scout dans lequel nous avons intégré le tournage d’un film », poursuit le jeune homme de 25 ans. Un film, donc, au parfum de feu de bois, de nuits sous la tente et de veillées sous les étoiles… mais aussi de réflecteurs, de projecteurs, de caméras, de micros et de drone (utilisé pour une prise de vue d’ensemble). Grâce à un partenariat, le tournage s’est déroulé au village de Belcastel (Aveyron), qui peut s’enorgueillir de son château et son village médiéval, et a réuni une vaste équipe de 12 à 65 ans issue de toute la France, comprenant une dizaine d’acteurs et une vingtaine de techniciens, sans compter les figurants et les personnes de passage.

© Guides et Scouts d’Europe

Si le scoutisme se définit comme l’éducation du jeune par le jeune, il est également l’occasion d’apprendre de se former dans différents domaines. Le tournage a donc été encadré par les ETN (Équipes techniques nationales) qui regroupent des scouts de la branche aînée se formant à un niveau semi-professionnel, voire professionnel, à différentes techniques (vidéo, multimédia, montagne, jeu d’acteurs…).

© Guides et Scouts d’Europe

« Nous avons beaucoup de savoir-faire qui ont ainsi pu se mutualiser », poursuit Timothée Martin, scout dans l’âme mais traiteur dans la vie, qui confesse avoir un gros faible pour la vidéo. Le Trophée de Rochecombe a ainsi été filmé en RAW (un format d’images non compressé qu’utilisent les professionnels), ce qui lui donne un véritable « grain cinématographique ». « Tout a été fait en bénévolat. Nous ne voulons pas faire de business avec ce film », insiste-t-il. « Si on avait payé l’équipe, cela aurait représenté entre 50.000 et 70.000 euros. Nous avons voulu toucher les gens les plus proches du scoutisme et prouver que l’on peut faire un film qui se regarde correctement avec des petits moyens ». Pari gagné ? Chut, le film commence.

Ça pourrait vous intéresser

Inscrivez-vous
à la newsletter

Tous les mois, le meilleur de la Mission dans votre boîte mail !

Pour être informé des actualités, laissez-nous votre adresse email via le formulaire ci-dessous.

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.

Suivez-nous
sur les réseaux sociaux