31 Mar 2019

Quatrième dimanche de carême : Le bonheur n'existe pas pour vous qui n'en voulez pas!

En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.

Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu.

Jn 4. 5-42

– Dis-nous, dis-nous ta souffrance. Dis-nous ton humiliation. Dis-nous ta nuit.
– Mais la nuit est finie et j’ai envie de chanter le jour.
– Dis-nous, explique-nous. Raconte-nous ce que c’est d’être exclu.
Fais-nous éprouver ce que c’est d’être victime. C’est bon de se repaître du malheur des autres.
– Mais la nuit est finie et j’ai envie de chanter le jour.
– Dis-nous, ne raconte pas d’histoires. Fais-nous jouir de ton malheur. Et ne fais pas semblant d’en être sorti.
– Mais non, pour moi, la nuit est finie. J’ai rencontré le jour.
– Nous savons, nous, nous nous sommes renseignés… Et la science dit des choses précises sur ton cas : il n’y a pas de guérison possible.
– Peut-être, mais la nuit est finie.
J’ai rencontré le jour.
Je suis entré dans une nouvelle famille où l’on croit au bonheur
Et j’ai envie de chanter le soleil. Il illumine ceux qui le veulent.
– Imbécile. Le bonheur n’existe pas.
– Il n’existe pas pour vous qui n’en voulez pas.
Michel Dubost
Directeur national

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