31 Août 2020

La mission heureuse - Témoignage d’Emmanuel Niyiyotungira, sdb, missionnaire en Sibérie

Je m’appelle Emmanuel NIYOYITUNGIRA. J’ai 33 ans et je viens du Burundi. Je suis l’aîné de sept enfants. Je suis salésien missionnaire à Yakutsk en Sibérie. Ma vocation missionnaire remonte à l’enfance, bien avant mon entrée au petit séminaire mais je ne pouvais exprimer mon désir à aucun prêtre du séminaire car en étant un séminaire diocésain, il y avait moins de possibilités pour cet élan missionnaire. Un jour je suis allé rendre visite à l’un de mes amis de Rukago, une paroisse salésienne. Nous avons participé à l’Eucharistie et après la messe, le Père Rémy NSENGIYUMVA, prêtre salésien de la paroisse, est venu nous saluer et nous a posé quelques questions. J’ai été marqué par ce geste de bonté salésienne et j’ai décidé d’être salésien, donc missionnaire

 

J’ai donc reçu la croix missionnaire des mains du Recteur Majeur lors de l’Expédition Missionnaire 148 à Turin, le 25 septembre 2017, pour aller en Sibérie (Russie). Les défis que je rencontre sont là-bas sont de trois sortes:

1. Défis climatiques

Il n’est pas facile de s’adapter à des conditions climatiques de  – 50° alors que dans mon pays d’origine la température minimale est de 20°. Dans notre communauté, nous dépendons beaucoup des conditions climatiques.

2. Défis culturels

Chacun de nous a sa propre culture. J’ai eu beaucoup de difficultés à intégrer ma culture dans la culture de mon pays de mission (habitudes, mentalité et sentiments) à cause des difficultés d’une nouvelle langue, d’une nouvelle alimentation, etc.

3. Défis pastoraux

La réussite des activités pastorales nécessite des plans et des ressources surtout humaines. Comme les jeunes sont presque absents de notre communauté missionnaire, c’est un grand challenge pour ma mission.

 

Je voudrais exprimer ma gratitude envers notre congrégation qui m’a aidé à réaliser mes rêves. Je suis heureux aujourd’hui parce que je suis missionnaire pour les jeunes, pour la Congrégation et pour l’Église. J’ai vu ce dont les jeunes ont besoin aujourd’hui pour aimer Dieu et Don Bosco. Ma grande joie est de participer à l’évangélisation, de louer Dieu avec les autres.

 

Je conseille aux jeunes, surtout aux jeunes salésiens qui ressentent la vocation missionnaire de continuer à écouter la voix de Dieu. Qu’ils prennent le temps de comprendre ce que signifie “être missionnaire” aujourd’hui. Avec humilité et un peu d’expérience, je pourrais dire qu’être missionnaire aujourd’hui est possible et indispensable pour sauver les âmes des jeunes qui souffrent de nombreux virus de la mondialisation. Don Bosco est aujourd’hui plus que jamais nécessaire.

Emmanuel NIYOYITUNGIRA, sdb. missionnaire burundais en Sibérie (Publié dans le Bulletin Salésien, juin 2020)

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