Papouasie-Nouvelle-Guinée : aide d'urgence après le glissement de terrain

Par un don d’urgence et par votre prière, partagez et témoignez de l’Amour du Christ avec les familles meurtries du diocèse de Wabag. 

Vendredi 24 mai – 3 heures du matin, province d’Enga : la montagne s’effondre sur le village de Yambali, emportant des centaines habitants dans une coulée de boue meurtrière. Il n’y aura aucun rescapé. Des familles entières sont aujourd’hui brisées, 6 villages menacés, situés à proximité, ont été évacués, provoquant l’exode de centaines de personnes…

Aux côtés des survivants, les équipes du diocèse demandent instamment du soutien pour pouvoir aider les populations locales.

Pour faire face, l’évêque de Wabag, Mgr Orowae, appelle à relayer et amplifier la mobilisation locale :

« Notre diocèse a immédiatement réagi, en fournissant nourriture et produits de première nécessité. Nous avons aussi ouvert nos centres de santé pour accueillir les blessés. Mais l’essentiel reste à faire ».

Mgr Otto SEPARY, président de la conférence épiscopale de Papouasie Nouvelle-Guinée, nous adresse ce message :

« Merci du fond du cœur pour votre initiative de collecte d’urgence pour venir en aide à toutes les familles touchées par cette catastrophe ».

40 % des personnes frappées par la catastrophe sont des enfants. Les besoins sont immenses, dans l’urgence et pour l’après : déjà 250 familles, soit 1 322 survivants identifiés par le diocèse, ont besoin d’une aide immédiate : eau, nourriture, vêtements, couvertures, soins médicaux, abris, ustensiles de cuisine, etc.

Au-delà de l’urgence, un soutien dans la durée est indispensable. Rapidement, ces familles devront être réinstallées dans une zone plus sûre. Il faudra alors reconstruire des maisons, ouvrir des écoles, rebâtir des églises et des centres de soin, fournir des outils, des plants et des semences…

Un soutien crucial pour un jeune diocèse aujourd’hui dans l’épreuve, au cœur d’une région pauvre de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Créé en 1982, le diocèse de Wabag fait partie des régions les plus pauvres de Papouasie-Nouvelle-Guinée. De hautes montagnes et des vallées profondes, avec des rivières tumultueuses, rendent la région difficile d’accès. Il y a très peu de routes et d’équipements. La population vit de ce qu’elle cultive dans les champs. Le glissement de terrain à l’origine de la catastrophe résulte des récentes pluies diluviennes.

« Que le Seigneur réconforte les proches, ceux qui ont perdu leur maison et le peuple papou que, si Dieu le veut, je rencontrerai en septembre prochain » 

c’est le message adressé à la Papouasie-Nouvelle-Guinée par le Pape François, qui doit se rendre dans l’archipel le 6 septembre prochain, lors de sa tournée en Asie du Sud-Est et en Océanie.