Les religieuses du diocèse de Nouakchott
Les religieuses du diocèse de Nouakchott

Mauritanie : soutien aux religieuses de Nouakchott

Mauritanie : soutenons les 27 religieuses du diocèse de Nouakchott.

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Projet de de Carême : soutenir les religieuses de Mauritanie

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Appel de Carême : Nous sommes tous du même Christ !

Vivez votre chemin de Carême avec l’Église tout entière en Mission !

La croissance des vocations et du nombre des baptisés, particulièrement dans les diocèses de mission et les régions les plus pauvres, appellent un renforcement du soutien spirituel et matériel que nous leur apportons. Votre engagement les aide à faire face.

Mauritanie : soutenons les 27 religieuses du diocèse de Nouakchott.

Dans l’un des pays les plus pauvres au monde, les 27 religieuses en charge de différentes missions au sein du diocèse – aide sociale et sanitaire auprès des plus vulnérables notamment – ont besoin d’un soutien financier d’urgence.

L’Union des Religieuses de Mauritanie a été lancée le 15 Mai 1997 lors d’une rencontre où étaient présents Mgr Martin HAPPE, le Père Bernard PELLETIER – Curé de la Paroisse de Nouakchott, et les religieuses des différentes Congrégations présentes en Mauritanie : Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique, Filles de la Charité de St Vincent de Paul, Sœurs de la Petite Fleur de Béthanie, Sœurs de St Joseph de l’Apparition, Sœurs Missionnaires de la Société de Marie et les Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie.

Présentation du diocèse

Créé en 1965, le diocèse de Nouakchott, l’unique diocèse de Mauritanie, comprend 5 paroisses.

Paroisse Cathédrale Saint-Joseph de Nouakchott

La Paroisse Cathédrale Saint Joseph se trouve dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, peuplée de populations issues de différentes ethnies : les Soninkés, les Toucouleurs et les Wolofs, ainsi que de Maures qui parlent le « Hassanya » (dialecte arabe).

Les principaux quartiers constituant des communes urbaines administratives sont Araffat, Dar Naim, El Mina, Ksar, Riyadh, Sebkha, Tevragh Zeina, Teyareth, Toujounine, 5ème, etc. C’est au sein de ces quartiers que résident les chrétiens qui forment la communauté paroissiale de la Cathédrale Saint Joseph de Nouakchott laquelle se situe dans la commune de Tevragh Zeina, au carrefour de l’Ambassade de France.

La Paroisse Cathédrale compte plus de 2000 fidèles avec une quarantaine de nationalités : Sénégal, Guinée-Bissau, Gambie, Bénin, Togo, Centre Afrique, Ghana, Nigéria, Guinée-Conakry, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Mali, RDC, Congo, Ouganda, Burundi, Cap-Vert, Gabon, Libéria, Brésil, Madagascar, Liban, France, Espagne, Allemagne, Belgique, Italie, Inde, etc.

Des religieux, religieuses et familles chrétiennes ont été toujours présentes pour la paroisse comme les Sœurs de Saint Joseph de l’Apparition (en 1966), les Sœurs Blanches de Notre Dame d’Afrique (en 1975), les petites Sœurs du Sacré Cœur du Père de Foucauld (en 1976), les Filles de la Charité (en 1984) et les Sœurs de Béthanie (en 1997).

 

Paroisse cathédrale St Joseph de Nouakchott en Mauritanie - en forme de tente nomade.
Cathédrale Saint-Joseph de Nouakchott

Paroisse de Nouadhibou

La Paroisse Notre Dame de Mauritanie a été fondée en 1958. Elle est la deuxième paroisse du Diocèse avec une communauté chrétienne assez mobile : la plupart des fidèles y sont pour un séjour relativement court.

Paroisse de Nouadhibou, Mauritanie
Paroisse de Nouadhibou

Paroisse Marie du Verbe de Dieu de Rosso

Fondée en 1957, la paroisse Marie Mère du Verbe de Dieu de Rosso est le lieu de la plus ancienne église du diocèse. Outre le Père Salomon, constructeur de l’édifice, s’y sont succédés les Pères Yves Lesteven, Esvan, Pierre Veau, Bernard Pelletier, René Prévost, Clément Emefu, Elie Catien Coly, Maixent Sagna, Brice Kalamo, Christian Carlier et Jean Amani Aruna – actuel curé.

Outre l’accompagnement de projets de développement dans les villages environnants, la formation à divers métiers manuels pour les personnes handicapés (école de l’Espérance), en 2005 a été créé la Bibliothèque de l’Espérance, aujourd’hui principale activité au sein de la mission catholique de Rosso.

Jusqu’en 2012, ce sont les Sœurs Missionnaires de la Société de Marie (SMSM) qui étaient présentes à Rosso, particulièrement au CRENAS. Celles-ci ont été remplacées en 2014 par les Filles Saint Cœur de Marie qui, en plus de la reprise du CRENAS, ont fondé dans le quartier populaire de Satara, une garderie d’enfants.

Paroisse Saint-Esprit d’Atar

Située au centre de la ville (au cœur du quartier résidentiel), la Mission catholique d’Atar fut fondée en 1955 par le père Raymond DEFOSSE (aumônier militaire en Mauritanie de 1951 à 1955) ! Mise sous la protection du Saint-Esprit, elle porte le nom de « Paroisse Saint-Esprit » dont la fête patronale est célébrée à la Pentecôte.

Ouverte comme aumônerie militaire à l’époque coloniale, elle eut en ses débuts pour tâche d’offrir un lieu de culte et une possibilité d’accès aux sacrements aux chrétiens de tous horizons qui constituaient alors les forces françaises en place. La nouvelle donne créée par l’indépendance en 1960, occasionna naturellement le départ progressif de ces troupes et avec elles de l’essentiel des chrétiens, dont quelques familles.

Le bâtiment église fut alors remis à l’administration locale en 1986 (suite aux très graves préjudices subis par la ville d’Atar au cours de la catastrophe naturelle due aux inondations, survenue le 30 septembre 1984), qui la transforma en antenne régionale de l’Institut Pédagogique National puis, depuis janvier 2021, en locaux de la Télévision mauritanienne. Ce bâtiment fut remplacé par une chapelle aux dimensions plus modestes, faisant corps avec le presbytère.

Les prêtres qui se succédèrent à Atar surent chacun à leur manière s’approprier ce cadre de vie selon leurs goûts ou leurs compétences avec pour point commun la ferme volonté de créer du lien avec la population locale. Mieux, il leur fut toujours donné de fonctionner en binôme avec la communauté de religieuses œuvrant aussi dans cette capitale de l’Adrar depuis 1955. Les audacieuses pionnières furent les Sœurs de St Joseph de l’Apparition, remplacées depuis 1995 par les Filles de la Charité.

Ce binôme Pères/Sœurs constitue le cœur de la présence chrétienne en Adrar – il serait prétentieux d’appeler cela une paroisse (!) -, avec la célébration quotidienne de la messe et une volonté d’agir en commun comme témoins du Christ. Par moments, des chrétiens de passage (militaires français ou espagnols, touristes, ONG, travailleurs ouest-africains), pour quelques jours ou pour quelques années, viennent compléter ce tableau, souvent heureux de trouver un lieu de culte pour beaucoup assez inattendu en ce « cœur du pays maure » traditionnel.

Atar : Sens de la présence
Témoignage du Père Raymond Elvis

A Atar, nous vivons en communauté quasiment insignifiante, marquée par l’ambiance des rythmes de la vie traditionnelle, au milieu d’un monde organiquement musulman. Dans cette réalité quotidienne, nous (prêtres et sœurs) sommes appelés à trouver un style et un rythme de vie dans la perspective de notre foi et de notre mission de présence. Nous essayons ainsi de privilégier le dialogue, pour réviser et approfondir le sens de notre vocation et de notre mission dans ce milieu désertique, en adoptant une attitude d’intériorisation, de prière, d’écoute, de solidarité, envers ceux qui nous fréquentent au quotidien.

Ceci dit, plusieurs caractéristiques se dégagent de nos emplois du temps, donc de ce qui est important dans nos vies. Tout d’abord la prière ! C’est elle qui débute nos journées et qui les rythme, faisant écho partiellement à ce que vivent nos hôtes musulmans, mais nous permettant surtout d’être ancrés en Christ pour lui présenter ce que nous vivons ici et en échange recevoir de lui la force (et la joie !) d’être ses témoins. Elle a lieu tous les jours ensemble, à 7h30’ en semaine, 8h les samedis et jours de fêtes, et à 9h30’ le dimanche ; et séparément dans les communautés à 12h45’ pour les sextes et à 19h30’ pour les vêpres.

Toutefois, il est important de souligner que nos célébrations ne rapportent ni offrandes ni quêtes. Par conséquent, la Mission n’a pas de source de revenue financière. La célébration des sacrements (en dehors de celui de la réconciliation) n’est pas effective dans notre mission.

Ensuite vient notre désir de servir ce peuple auquel nous sommes envoyés, ce qui va se concrétiser par diverses œuvres assez comparables peut-être à ce que vivent d’autres communautés dans notre diocèse.

Pour les Filles de la Charité (la seule communauté religieuse présente à Atar), au nombre de quatre (Isabel, Diala, Maria et Theresa) et de trois nationalités différentes (espagnole, libanaise, vietnamienne), le souci pour les pauvres est primordial. Elles s’occupent de l’animation d’un Centre de handicapés, d’une garderie d’enfants de familles pauvres, d’un CREN (Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle) en cette région qui continue de dépendre de la pluie (rare) et de certaines ressources agricoles (dattes, carottes, mil, haricots) pour son quotidien. S’y rajoute depuis plus récemment un programme d’appui scolaire aux jeunes en difficulté.

Du côté de la Mission où résident deux jeunes prêtres (Raymond Elvis et Edmond Théodore), c’est porte ouverte pour l’accueil des amis et des personnes en quête d’une oreille attentive. Les après-midi, animation de la bibliothèque destinée aux élèves et aux enseignants de la ville, avec en appoint quelques cours de français et du soutien scolaire. Et depuis janvier 2018, l’ouverture d’une salle informatique a favorisé un afflux des jeunes de différents âges vers la Mission, en quête de nouvelles opportunités.

Enfin, le témoignage. A propos du témoignage, il faudrait partir des questions que beaucoup de gens nous posent : « qu’est-ce que vous faites là-bas à Atar ? Comment faites-vous pour survivre ? Vu qu’il n’y a pas de chrétiens, pourquoi l’évêque vous maintient dans ce trou perdu ? En tant que prêtre, vous devez vous ennuyer à Atar ? » La liste des questions pourrait s’allonger.

A ce propos, il est vrai que nous sommes dans un cadre carrément atypique à Atar, mais il faut savoir que la mission appartient à la nature même de l’Église. Annoncer la Parole de Dieu et en témoigner dans le monde (même là où il n’y a pas de chrétien), est un impératif pour chaque chrétien. En même temps, il est nécessaire de le faire en accord avec les principes de l’Évangile, avec un plein respect et un amour pour tous les êtres humains. Considérant les inquiétudes de certains, nous sommes bien conscients des tensions qui se vivent de nos jours entre personnes et communautés de différentes convictions religieuses.

Mais cela ne nous empêche pas d’essayer de vivre, d’approfondir et de témoigner du sens de notre vocation et de notre mission dans ce milieu désertique, en adoptant une attitude d’écoute et de disponibilité, comme de braves missionnaires l’ont fait avant nous. Pour nous, même si nous ne pouvons pas annoncer ouvertement le Christ, les actes de service tels que l’éducation, les soins de santé, le secours et les actes de charité et de justice sont pour nous l’essentiel du témoignage de l’Évangile et de notre présence dans ce milieu.

Puisque le dicton dit : « Fleur, fleuris là où on t’a planté », alors, nous faisons de notre mieux pour fleurir et faire fleurir notre environnement des fleurs de l’Evangile. Pour ma part, toute la joie de ma mission de prêtre passe par ce leitmotiv, car le bonheur n’est pas une chose acquise, mais plutôt à construire jour après jour. J’ose affirmer que mon frère Edmond e moi-même sommes des prêtres heureux et comblés dans notre mission à Atar. Il en est de même pour les sœurs !

A Atar, se fait aussi l’animation du Centre Culture et Langue(s) qui est un lieu de formation destiné au personnel du diocèse pour l’apprentissage des réalités du pays et de sa principale langue véhiculaire, le hassâniya. Des sessions y sont donc organisées, après celle de Nouakchott programmée toujours en septembre-octobre, selon les demandes et les disponibilités ; ce qui occasionne aussi en amont un important travail de recherche et d’études. Le responsable de ces formations en culture et langue est l’abbé Raymond Elvis.

Abbé Raymond Elvis

Paroisse de Kaedi

Histoire

La Paroisse Saint Etienne de Kaédi a été fondée en 1975 et comprenait 70 chrétiens à l’époque, tous expatriés. Elle a été administrée du 1er janvier 2010 au 13 juin 2015 par le Père Patrick Hollande – missionnaire spiritain, âgé de 75 ans. A son départ pour des raisons de santé, la paroisse a été confiée au Père Jean Louis Barrain, spiritain aussi et vicaire général du Diocèse de Nouakchott.

Après ce dernier, venant de Nouadhibou où il a été en service, le Père Pachel Florian MBABE – spiritain de nationalité congolaise de Brazzaville, s’est vu confier par l’évêque, Mgr Martin Happe, l’administration de la Paroisse Saint Etienne de Kaédi pendant sept mois : du 15 Juin 2016 au 08 Janvier 2017, date il célébra, en la solennité de l’Epiphanie du Seigneur, sa messe d’action de grâce.

Sa succession a été assurée par les Pères Eusebio Gomes et Vincent Lobo, Pilar Fathers, originaires de l’Inde et qui auront la joie, en 2018 et 2020, d’accueillir respectivement deux autres confrères prêtres : Père Andy Gomes et Père Rex Fernandes à qui est confié  aujourd’hui la paroisse.

Composition

La paroisse de Kaédi comprend trois communautés : Les deux communautés des religieuses, franciscaines missionnaires de Marie de Kaédi et de Tufundé, ainsi que la communauté des missionnaires de Saint François Xavier de Pilar.

La communauté la plus ancienne est celle de Tufundé-Civé, à 80 km de Kaédi, au bord du fleuve Sénégal, en face de Matam. Il y a eu des projets de la Caritas, pendant une vingtaine d’années. Actuellement, cette communauté compte trois religieuses SœurColette Boubane responsable du Jardin d’enfants, SœurAnnie Marie Zilda CHAMBAZ responsable de la Bibliothèque et Sœur Hilda GRABER qui sert au poste de santé public.

La communauté de Kaédi a été créée en 2007, dans une nouvelle maison construite par le Diocèse, près de l’aéroport. Elle est formée présentement par les sœurs Louisa, Anna et Lupita.  Elles servent toutes dans le social auprès des enfants et des femmes.

Organisation

Les prêtres de Kaédi célèbrent l’eucharistie chaque matin dans la chapelle paroissiale avec les sœurs, sauf le lundi où ils se rendent chez les sœurs. Chaque dimanche, l’assemblé dominicale est agrandi par quatre laïcs. Un prêtre se rends une fois par mois à Tufundé-Civé pour une semaine afin d’y célébrer l’eucharistie.

Il y a une église à Matam (Sénégal) de l’autre côté du fleuve. A l’absence du prêtre, les sœurs traversent le dimanche matin pour participer à la messe dominicale. A Noël et durant le Triduum Pascal, les deux communautés de Kaédi et Tufundé se retrouvent pour fêter ensemble.

source : Eglise catholique en Mauritanie. 

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