Projet Parañaque Philippines, OPM
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Projet Parañaque aux Philippines 2015

Enfants en uniforme à Paranaque (Philippines)

Pour l’année 2015, L’Enfance Missionnaire a soutenu en particulier deux projets aux Philippines, l’un à Tondo, l’autre à Parañaque.

Interview de Sœur Angeline, responsable du projet à Parañaque (Philippines)

– Sœur Angeline, expliquez-nous le projet de votre école ?

– Notre école a un bon niveau, il y a actuellement 299 élèves. Il y a trois ans, nous avons aussi ouvert une école secondaire. Il y a toujours plus d’élèves. Parmi ceux-ci, plusieurs enfants, dont les parents ne peuvent pas payer la scolarité  et qui viennent de quartiers pauvres, y sont scolarisés. La particularité de notre école est de permettre à des enfants défavorisés de suivre les cours avec des enfants issus de familles plus riches. Le port de l’uniforme permet de gommer les différences des classes sociales. Nous soutenons aussi d’autres enfants qui suivent d’autres écoles.

Soeur Angélia avec des enfants de l'école de Paranaque (Philippines)

– Dans le cadre du projet de l’Enfance Missionnaire, que proposez-vous ?

– Nous voulons donner la possibilité aux plus pauvres d’avoir un avenir ; et sans éducation et formation, les jeunes restent dans le cercle infernal de la pauvreté. Il y a trop d’enfants des rues qui doivent se débrouiller comme ils peuvent et qui sont à la merci d’adultes peu scrupuleux. Nous voulons sauver le plus possible d’enfants afin qu’ils puissent avoir une vie digne.

– Quel est le programme d’une semaine type ?

– Pendant la semaine, ils vont à l’école et reçoivent à manger à la cantine. Le repas est offert aux plus pauvres.

Le samedi matin, les enfants suivent des cours de catéchèse. Ils sont très actifs et engagés dans l’église tout comme leur famille d’ailleurs. Il y a quatre groupes d’âges (4-6 ans ; 7-9 ans ; 9-12 ans et 12-14 ans). On aborde également d’autres thèmes comme les droits et devoirs de l’enfant. Les parents reçoivent aussi ces informations 1 fois par mois, le dernier dimanche du mois et d’autres thèmes sont aussi discutés : l’hygiène, l’alimentation, les soins…

Après la catéchèse du samedi matin, les enfants reçoivent à manger et apportent le surplus chez eux. De plus, nous soutenons émotionnellement et spirituellement les enfants qui vivent parfois des drames : violence, alcoolisme ou séparation des parents, délinquance des frères et sœurs…

– Quel est votre plus grand désir ?

– Que les enfants soient heureux malgré tout ce qu’ils vivent ! Nous prions avec eux et leur apprenons à le faire. Merci de prier avec nous, le monde en a grand besoin. Au nom des enfants, merci pour votre aide ! »

Merci à Missio Suisse pour la documentation et les photos.

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