26 Juil 2019

Le diocèse de Bayombong, une terre de mission soutenue par la providence

Mgr Jose Elmer Imas Mangalinao, évêque du diocèse de Bayombong depuis le 25 juillet 2018, poursuit son apostolat au service d’un diocèse qui continue d’être une terre de mission, malgré la croissance de l’Église locale. Mgr Manglinao, qui a également été évêque auxiliaire de Lingayen-Dagupan et évêque d’Urusi, revient sur son arrivée à Bayombong il y a un an : « À l’époque, j’ai pu visiter l’ensemble des vingt paroisses et des douze écoles catholiques de la région. Le diocèse a été créé grâce au travail des missionnaires de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie. Nous leur devons beaucoup », explique Mgr Mangalinao. Fondé en 1966 en tant que prélature territoriale, Bayombong a été élevé en 1982 au statut de diocèse suffragant de Tuguegarao. En 2015, il comptait un peu plus de 560 000 catholiques, soit 56 % de la population locale (sur presque un million d’habitants). Ces chiffres sont largement inférieurs à la moyenne nationale (85 % de fidèles), ce qui fait des Philippines le pays asiatique comptant le plus de catholiques. « En plus de la protection de l’environnement, l’un des plus grands défis de l’Église locale est la configuration du territoire », estime Mgr Mangalinao. « Dix paroisses sont en altitude, et les petites communautés éloignées sont difficiles d’accès. De plus, la pauvreté est largement répandue dans la région, ce qui affecte notre ministère pastoral », souligne l’évêque.

« Un autre défi pour la mission est notre engagement auprès des jeunes. Mais ce n’est pas facile. Puisque nous sommes dans une région rurale, beaucoup de jeunes partent vers les villes ou dans des régions où ils espèrent trouver davantage d’opportunités d’emplois. La plupart du temps, ils partent contre l’avis de leurs parents, qui aimeraient les garder à leurs côtés quand ils ne peuvent plus assumer le travail de la terre », explique Mgr Mangalinao. « Grâce à Dieu, nous avons suffisamment de prêtres pour le moment. La plupart des fidèles travaillent dans les champs, donc en général, ils ne peuvent venir à l’église que le dimanche. Les distances sont grandes et les fermiers ont toujours beaucoup de travail. Peu d’entre eux peuvent participer aux célébrations du mercredi et du vendredi », poursuit l’évêque. « Nous sommes une Église missionnaire. Pour certains comme moi, qui sont habitués à d’autres contextes diocésains, c’est un défi. Mais je m’inspire du travail de nos 32 prêtres diocésains et de nos 12 missionnaires de quatre communautés religieuses différentes. Je suis heureux d’avoir également quelques séminaristes. Certes, il nous est difficile de trouver les moyens de les former, mais peu à peu, Dieu voit et pourvoit. »

(MEP avec Asianews, Gazipur)

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