Il ne retint pas le rang qui l’égalait à Dieu, nous dit saint Paul. Il ne retint rien pour lui, donna tout, jusqu’à sa vie, son confort, sa majesté. Jésus est accueilli dans une mangeoire.
J’aime comme l’Église incarne les choses.
Cette mangeoire, visible dans la basilique sainte Marie Majeure à Rome, est en bois tout simple. Contemplons la scène : Joseph y a disposé un peu de paille pour accueillir l’Enfant, le réchauffer, l’aimer… Bientôt il devra subir les crachats et la haine, voir son sang se répandre sur la Voie Douloureuse à Jérusalem. Bientôt il se retrouvera seul, accablé par tout le mal du monde. Les péchés les plus sordides retomberont sur lui. Bientôt il mourra sous les cris et les rires goguenards de la foule. Bientôt il triomphera de tout ce mal pour nous donner son cœur et sa mère en héritage sublime…
Pour l’heure, il n’est qu’un enfant, aimé par Joseph, l’homme le plus tendre connu sous la voute céleste et Marie. Il y a des sourires. Joseph embrasse délicatement Marie, ils sont encore les seuls à savoir que la promesse s’est réalisée.
Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir nous aussi nous joindre à Marie et à Joseph dans l’étable. Nous sommes seulement 17% de catholiques dans le monde. Nous sommes les seuls à savoir pour l’instant, allons-nous garder cela pour nous ou l’offrir, comme Marie, au monde et pour le monde ?
Demandons au Seigneur le courage d’annoncer la Bonne Nouvelle ! Demandons au Seigneur la paix, dans nos cœurs, dans nos familles, en France et dans le monde ! Donne-nous la paix, Seigneur !
Joyeux Noël !
Corentin Dugast, OPM
Les Œuvres Pontificales Missionnaires font une trêve hivernale. Nous serons heureux de vous retrouver début janvier !
