« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Mt 2, 1-2)
Heureuse annonce faite aux hommes de tous les peuples et de tous les temps. N’en sommes-nous pas les gracieux bénéficiaires, sans être issus de la première Alliance offerte au Peuple élu ?
« Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offraient leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » (Mt 2, 10-11)
Dans ce récit, les mages nous enseignent aussi deux attitudes fondamentales à observer face au surgissement de l’Enfant Dieu dans nos vies : l’adoration et l’offrande.
C’est parce que l’Épiphanie est la rencontre de l’Enfant Jésus avec tous les peuples, conduisant à la contemplation et à l’offrande réciproque, que cette fête a été choisie par le Saint-Siège pour être la Journée mondiale de l’Enfance Missionnaire.
Fondée en 1843 par Mgr Charles de Forbin Janson, inspiré par la Vénérable Pauline Jaricot, l’Oeuvre de l’Enfance Missionnaire éveille les plus jeunes à leur vocation missionnaire. Aujourd’hui elle propose aux enfants un engagement personnel pour aider les enfants du monde entier par la Prière, la Parole et le Partage. Ce parcours de foi, du baptême à la mission, suscite l’émerveillement des enfants qui découvrent l’universalité de l’Église, l’action de Dieu dans toutes les cultures et le témoignage de nombreux missionnaires.
Ainsi les enfants prennent leur place dans l’Église et leur foi porte du fruit : « Le premier endroit où les enfants sont témoins est précisément la famille», explique sœur Roberta Tremarelli, secrétaire générale de l’Enfance Missionnaire à Rome. «C’est un témoignage réciproque : les parents témoignent aux enfants de leur foi et en même temps les enfants et les jeunes témoignent à leurs parents de leur engagement à penser aux autres, à ces autres qui vont au-delà de leur propre famille, au-delà de leur propre quartier, au-delà de leur propre pays».
Soeur Roberta Tremarelli nous encourage à ne pas perdre notre espérance et notre créativité alors que la pandémie demeure : «La possibilité d’utiliser les médias sociaux donnera l’occasion d’élargir la participation, je peux donc dire que, malgré la difficulté de cette période marquée par la pandémie, nous avons la possibilité de rencontrer plus de personnes, même si c’est de manière virtuelle».
Comme les mages, comme les enfants, nous pouvons profiter de cette époque bouleversante pour vivre une aventure spirituelle. Par l’adoration, l’offrande, la Prière, la Parole, le Partage, restons missionnaires du Christ !
William Avenier
Responsable national Animation