19 Mar 2022

Esprit Saint, esprit de conseil et de discernement

Une vie de disciple qui ait le goût de l’évangile !

Chers frères et sœurs, chers amis catéchumènes, chers pères de famille en pèlerinage,

Nous sommes invités à vivre un chemin spirituel d’exode intérieur, que nous soyons catéchumènes ou pères de famille en pèlerinage en ce temps de carême. Nous sommes en route pour la Jérusalem qui habite notre cœur, sur les pas du Seigneur qui, au terme de cette marche où il va donner sa vie pour les coupables que nous sommes, comme l’écrit saint Paul dans la lettre aux Romains,  sera le Ressucité que nous célébrons.

Il nous arrive, comme ce fut le cas pour les Hébreux, de récriminer, d’exprimer notre « ras-le-bol » ! Certes, nous ne regrettons pas les marmites de viande ou les oignons dont les Hébreux furent privés en quittant l’Egypte, mais reconnaissons-le, bien souvent, la condition d’esclave de notre société matérialiste où le pouvoir d’achat permet tout, autorise tout, légitime tout, est plus facile, plus confortable  que le statut de disciple du Christ que nous sommes ou allons devenir par le baptême !

De la même manière qu’il donna de l’eau aux Hébreux pour leur montrer qu’il était bien au milieu d’eux, notre Seigneur nous donne de nombreux témoignages de sa présence et des signes d’encouragement sur le chemin de notre conversion pour que ce soit notre vie qui ait du goût et non les oignons, pour que nous vivions en disciple du Christ !

 

Le don de la vie par pure grâce !

Chers amis catéchumènes,  vous ne seriez pas avec nous aujourd’hui si les jours de votre vie quotidienne n’avaient pas été illuminés par la lumière de la vraie vie que Dieu vient nous offrir par pure grâce ! Vous savez par expérience qu’il est possible de vivre sans Dieu, mais quelle vie triste, individualiste, sans horizon, sans l’amour  « agape » dont parle saint Paul, c’est-à-dire sans perspective de se donner soi-même.

Une belle image de ces deux amours peut être trouvée dans le rituel du mariage ! À la mairie, monsieur le maire demande aux époux : « Voulez-vous prendre pour époux (comme épouse) mademoiselle ou monsieur ? » . A l’Église, lors du mariage sacramentel, les époux échangent leur consentement en se disant « Je me donne à toi pour toujours ».

L’amour divin, c’est le don de Jésus à l’humanité. L’amour chrétien, c’est le don de soi, à la suite du Christ ! On ne prend pas, on donne ! Ainsi, au cours des mois passés, vous avez découvert la grande liberté que Dieu donne aux hommes par l’Esprit Saint qu’il  envoie, esprit de conseil et de discernement. Cette lumière dans votre vie vous a fait découvrir, deux voies parallèles qui ne se rejoignent pas et que saint Paul distingue lorsqu’il parle du monde de la grâce.

Vous choisissez le monde de la grâce et vous renoncez au monde de la solitude spirituelle, parce que vous savez que l’espérance ne trompe pas et vous découvrez petit à petit que la foi peut faire d’un homme un juste, comme le fut saint Joseph en se donnant à Marie, en inscrivant l’Enfant Jésus dans la généalogie de David, en choisissant l’amour qui honore une femme au lieu de la répudier.

 

Faire la volonté du Père !

Conscient de l’expérience de foi qui est la vôtre, vous êtes capables d’apprécier la beauté de l’évangile de ce jour. Deux mondes se rencontrent, celui des Juifs qui ont leur temple à Jérusalem et celui des Samaritains qui adorent Dieu sur le mont Garizim. Deux réalités se côtoient : le monde visible des réalités matérielles, celui de l’eau du puits et le monde de l’esprit invisible à l’œil nu, celui de l’eau de la vie jaillissante que le Seigneur fait découvrir et goûter à la Samaritaine qui accède à la véritable adoration de Dieu en esprit et en vérité !

Cette rencontre au bord du puits change la vie de cette femme. Convertie par la parole du Seigneur, elle peut dire aux Samaritains : « Venez voir un homme qui… ne serait-il pas le messie ? ». L’évangéliste nous rapporte que de nombreux Samaritains crurent en Jésus à cause des paroles de la femme. Jésus passa deux jours chez eux. Ils comprirent que la vraie nourriture ne se trouve pas dans l’abondance des plats, mais que la vraie nourriture est de faire la volonté du Père et par conséquent, de prier pour cela. 

Chers amis, à la suite des Samaritains, vous pouvez dire tout fort et devenir témoins du Christ en disant : “Nous l’avons entendu…nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde ! ».

 

Bien que nous soyons en année C, les textes choisis par Monseigneur Colomb sont ceux de l’année A. Exode 17,3-7. Psaume 94. Romains 5,1-2. 5-8. Évangile selon saint Jean, 4, 5-42

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