Dimanche 21 décembre - 4e Dimanche de l’Avent : « Voici que la Vierge concevra ».

Méditation pour le 21 décembre, 4e Dimanche de l’Avent, par le Père Richard Ngweli, chapelain à Lorette, la maison de la Bienheureuse Pauline Jaricot à Lyon.

Méditation pour le 21 décembre, 3ème Dimanche de l’Avent, par le Père Ferdinand Sambou, chapelain à Lorette, la maison de la Bienheureuse Pauline Jaricot.

Textes du 4e Dimanche de l’Avent – Année A:

1^re lecture : Is 7, 10-14 ;
Ps. : 23(24), 1-2.3-4ab.5-6 ;
2^e lecture : Rm 1, 1-7 ;
Evangile : Mt 1, 18-24.

Dans la 1^re lecture, Isaïe prophétise qu’une « vierge concevra ». Le peuple d’Israël traversait une période difficile. Menacé par de puissants ennemis et semblait voué à l’anéantissement. C’est en ce moment-là qu’Isaïe intervient pour proclamer que Dieu n’a pas oublié son peuple. Le signe de son secours divin est un homme qui empêchera Israël de tomber entre les mains de l’ennemi. Cet homme s’appellera « Emmanuel », « Dieu avec nous », signe du salut offert par Dieu.

Dans la 2^e lecture, saint Paul annonce que Jésus-Christ, né de la lignée de David, selon la chair, est chargé du salut des hommes, tombés dans la triste condition du péché. Pour lui, la « bonne nouvelle » consiste à annoncer Jésus-Christ. Mais Jésus n’est pas seulement un homme parfait, un défenseur de la cause humaine, un artisan d’une révolution spirituelle, mais aussi un promoteur de la transformation des relations entre les hommes. Point de convergence de tout l’Ancien Testament, membre d’un peuple par lequel il s’insère dans l’humanité, Jésus partage notre condition humaine, depuis le premier Noël, mais il est aussi véritablement le Fils de Dieu, institué par sa Résurrection comme Seigneur de nos vies.

Évangile : Jésus naîtra de Marie, fiancée à Joseph, fils de David.

Joseph est l’homme choisi par Dieu pour introduire le Messie dans la lignée de David. Acceptant, contrairement au roi Achaz, le « signe » divin, il entre dans le plan du salut et collabore pleinement à l’œuvre de la Rédemption, malgré ses réticences à assumer une telle responsabilité. Par son obéissance dans la foi, il devient le père putatif de Celui qui a été conçu du Saint-Esprit et est né de la Vierge Marie, et c’est à lui qu’il revient de donner un nom au Messie : le nom de Jésus, qui signifie Sauveur, « Emmanuel », « Dieu avec nous ». L’œuvre du Saint-Esprit se perpétue également en chaque croyant, pourvu qu’il soit disposé à y collaborer.

Aujourd’hui comme toujours, il n’y a de salut pour l’humanité qu’en Jésus-Christ, car il est « Dieu avec nous », annoncé par les prophètes et promis à la Vierge Marie. Fils de Dieu par nature, il a assumé notre condition humaine et, en tant qu’Homme parmi les hommes, a véritablement sauvé l’homme tout entier (corps et âme), offrant au Père une réponse appropriée : l’obéissance filiale jusqu’à la mort. En lui, Dieu a manifesté l’amour qu’il porte à toute l’humanité ; en lui, il a donné à chaque homme l’accès à sa vie divine.