18 Fév 2020

Se souvenir... Il y a 1 an, assassinat du père Jaramillo

L’assassinat a eu lieu à la résidence du prêtre. Des jeunes réfugiés vénézuéliens dont il s’occupait auraient tué le prêtre pour le détrousser. Un mineur soupçonné de l’homicide et arrêté par la police a déclaré aux autorités que le prêtre aurait tenté d’abuser de lui, une version rapidement rejetée par les enquêteurs.

Les voisins du père Jaramillo l’ont découvert gravement blessé dans son appartement. Il a été transporté dans une clinique de la ville, mais il était déjà mort à son arrivée.

« Le prêtre était une excellente personne. Il invitait les personnes à venir à la Messe. La nuit dernière, il se trouvait en compagnie de deux jeunes lorsque, à l’improviste, nous avons été avertis que l’un d’entre eux s’était enfui, les mains couvertes de sang. Lorsque nous sommes allés voir, nous avons trouvé le prêtre blessé » a déclaré l’un des voisins.

Les secours l’ont transporté à la Clinique d’Occident où il est arrivé sans vie suite aux nombreuses blessures d’arme blanche qu’il avait reçues.  Les témoignages diffusés par les médias locaux qualifient tous le Père Jaramillo de bon prêtre, dévoué à son ministère, qui avait eu également différentes expériences missionnaires.

Tendre la main

Les Évêques de Colombie et d’Équateur, réunis l’été dernier en Colombie, ont réaffirmé leur « engagement ecclésial en ce qui concerne l’accueil respectueux de nos frères vénézuéliens, qui, à la recherche de nouvelles opportunités, ont émigré massivement en traversant la Colombie et l’Équateur. Nos pays, toujours solidaires, ont su leur tendre la main et nous désirons que cette solidarité se poursuive tant que cela sera nécessaire »

Les défis pastoraux à la frontière entre la Colombie et le Vénézuela

En janvier, le cardinal Turkson, préfet du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, a fait part de son intention d’instituer « un service de partage des informations au travers duquel obtenir un cadre plus unitaire de l’action caritative de l’Église dans le contexte de l’urgence, identifiant des lignes directrices concrètes pour des interventions futures, utiles afin de mitiger l’impact humanitaire de la crise. Nous avons constaté que ce modèle a déjà été en mesure de créer et de consolider un réseau de solidarité qui a permis de diriger de manière plus efficace les ressources et les énergies mises à disposition ».

En ce mois de février 2020, le Pape nous invite à prier pour les migrants et les réfugiés (voir notre actu du 07/02/20). Leurs conditions de vie mettent en péril leur humanité…

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