« On ne peut pas vivre sans une mère. Un enfant sans mère est perdu et il pleure. » (Bienheureux Paolo Manna)
Évangile selon saint Jean
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
(Jn 19,25-27)
Du Magistère de l’Église
« Jésus, l’unique Médiateur, est le Chemin de notre prière ; Marie, sa Mère et notre Mère, lui est toute transparente : elle » montre le Chemin » ».
(Catéchisme De L’église Catholique, n. 2674)
« Mais dans l’Eglise d’alors et de toujours, Marie a été et demeure avant tout celle qui est «heureuse parce qu’elle a cru» : elle a cru la première. (…) Elle était encore celle qui, comme Abraham, «crut, espérant contre toute espérance» (Rm 4, 18). Et voici qu’après la Résurrection, l’espérance avait dévoilé son véritable visage et la promesse avait commencé à devenir réalité ».
(Jean-Paul II, Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie dans la vie de l’église en marche, Redemptoris Mater, n. 26)
« Ainsi la « plénitude du temps » manifeste la dignité extraordinaire de la « femme ». Cette dignité consiste, d’une part, dans l’élévation surnaturelle à l’union à Dieu en Jésus Christ, qui détermine la finalité profonde de l’existence de tout homme tant sur la terre que dans l’éternité ».
(Jean-Paul II, Lettre Apostolique sur la dignité et la vocation de la femme, Mulieris Dignitatem, n. 4)
« Enfin, j’exhorte toutes les personnes consacrées, suivant leurs traditions propres, à renouveler quotidiennement leur union spirituelle avec la Vierge Marie, en reprenant avec elle l’itinéraire des mystères de son Fils, spécialement dans la récitation du saint Rosaire ».
(Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Post-Synodale sur la vie consacrée et sa mission dans l’Église et dans le monde, Vita Consecrata, n. 95)
« Avec l’Esprit Saint, il y a toujours Marie au milieu du peuple. Elle était avec les disciples pour l’invoquer (cf. Ac 1, 14), et elle a ainsi rendu possible l’explosion missionnaire advenue à la Pentecôte. Elle est la Mère de l’Église évangélisatrice et sans elle nous n’arrivons pas à comprendre pleinement l’esprit de la nouvelle évangélisation ».
(Pape François, Exhortation Apostolique sur l’annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui, Evangelii Gaudium, n. 284)
« Marie est celle qui sait transformer une grotte pour des animaux en maison de Jésus, avec de pauvres langes et une montagne de tendresse. (…) Elle est l’amie toujours attentive pour que le vin ne manque pas dans notre vie. (…) Elle est la missionnaire qui se fait proche de nous pour nous accompagner dans la vie, ouvrant nos cœurs à la foi avec affection maternelle. Comme une vraie mère, elle marche avec nous, lutte avec nous, et répand sans cesse la proximité de l’amour de Dieu ».
(Pape François, Exhortation Apostolique sur l’annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui, Evangelii Gaudium, n. 286)
« Il y a un style marial dans l’activité évangélisatrice de l’Église. Car, chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. (…) Marie sait reconnaître les empreintes de l’Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles. Elle contemple le mystère de Dieu dans le monde, dans l’histoire et dans la vie quotidienne de chacun de nous et de tous. Elle est aussi bien la femme orante et laborieuse à Nazareth. (…) Cette dynamique de justice et de tendresse, de contemplation et de marche vers les autres, est ce qui fait d’elle un modèle ecclésial pour l’évangélisation ».
(Pape François, Exhortation Apostolique sur l’annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui, Evangelii Gaudium, n. 288)
D’après les écrits du bienheureux Paolo Manna
« Après son pèlerinage à Lourdes en 1908, le Père Manna demanda à Marie cinq grâces qu’il avait notées dans son bréviaire et pour lesquelles il pria jusqu’à sa mort : 1) Fais-moi t’aimer infiniment 2) Donne-moi un grand amour pour ton Divin Fils 3) Garde-moi pur à travers de nombreuses humiliations, 4) Intercède pour moi la grâce de la sainte persévérance et sois avec moi au moment de la mort 5) Intercède pour le salut de tous mes proches ».
(P. Manna, Esci dalla tua terra…, Naples 1977, p. 21)
« Immédiatement après l’adoration de Dieu, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, personne ne doit nous être aussi cher que la très sainte Marie ».
(P. Manna, Meditazioni alle religiose 1902-1934 e 1943-1949, parte 1, in: Scritti, vol. 66, p. 519)
« Même si ce n’est qu’au ciel que nous verrons vraiment la gloire de Marie, que nous l’admirerons pour toujours et que nous glorifierons sa grandeur, déjà ici sur terre, immédiatement après Jésus, nos sentiments, notre pitié et notre confiance devraient être adressés à Marie ».
(P. Manna, Meditazioni alle religiose 1902-1934 e 1943-1949, parte 1, in: Scritti, vol. 66, p. 519)
« Nous devons vivre comme des enfants dans les bras de la Sainte Vierge Marie ».
(P. Manna, “Venga il tuo Regno”, XXVIII (1969)
« Doutez pas de l’assistance la plus efficace, la plus puissante de cette Mère divine sur vous. Elle vous est tenue : tendue vers les intérêts de son divin Fils, tendue aussi vers elle, pour la faire connaître, aimer et vénérer par de nouveaux enfants ».
(P. Manna, Chiamati alla santità, Naples 1977, pp. 199-200)
« Votre vocation est la vocation de Marie : donner Jésus au monde et avec Jésus tout bien, avec Jésus la vie éternelle. Vous avez encore plus de chance, vous donnez aussi Marie au monde ».
(P. Manna, Chiamati alla santità, Naples 1977, p. 200)
« Si vous avez la protection de la Mère de Dieu en votre faveur, qui sera contre vous ? Et en faveur de qui sera Marie, si ce n’est en faveur des continuateurs de la grande œuvre de son Fils et des propagateurs de son culte ? »
(P. Manna, Chiamati alla santità, Naples 1977, p. 200)
« Comme elle est délicieuse, la prière que le missionnaire peut faire au cours de ses longs et fréquents voyages ! (…) Il peut toujours tendre son chapelet et répandre sur son chemin de petites graines de prière qui ne tomberont certainement pas en vain ».
(P. Manna, Virtù Apostoliche, Milan 1944, p. 52)
Sujets de réflexion
- Est-ce que je prie le chapelet tous les jours ?
- Comment Marie m’inspire-t-elle dans mon cheminement de foi et de service ?
- Quelles sont les attitudes de Marie que je voudrais développer en moi ?
Prière
Marie Immaculée, Vierge fidèle, par la foi et l’amour, tu es devenue la plus proche collaboratrice du Christ pour le salut du monde. Accorde ta protection maternelle à tous les missionnaires qui annoncent la Bonne Nouvelle de Jésus dans les pays de mission et parmi les personnes qui ont abandonné l’Église. Faites en sorte qu’aucun d’entre eux ne manque de foi et d’amour, même lorsque l’Évangile que nous prêchons est difficilement accepté ou rejeté. Amen.
Prière à la Vierge Marie dans l’Exhortation apostolique Evangelii Gaudium (24 novembre 2013)
Vierge et Mère Marie,
toi qui, mue par l’Esprit,
as accueilli le Verbe de la vie
dans la profondeur de ta foi humble,
totalement abandonnée à l’Éternel,
aide-nous à dire notre “oui”
dans l’urgence, plus que jamais pressante,
de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.
Toi, remplie de la présence du Christ,
tu as porté la joie à Jean-Baptiste,
le faisant exulter dans le sein de sa mère.
Toi, tressaillant de joie,
tu as chanté les merveilles du Seigneur.
Toi, qui es restée ferme près de la Croix
avec une foi inébranlable
et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit
afin que naisse l’Église évangélisatrice.
Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
pour porter à tous l’Évangile de la vie
qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
pour que parvienne à tous
le don de la beauté qui ne se ternit pas.