Projection du film rare "Il Suffit d’Aimer"
La prochaine rencontre des Amis de la Lanterne est fixée le jeudi 14 octobre à 20h, à l’Espace Saint-Ignace avec la projection du film « Il Suffit d’Aimer » de Robert Darène.
Ce long-métrage, sorti en 1961 sur les écrans français tint sans interruption le haut de l’affiche dans la ville de Lourdes de 1961 à 1988, soit vingt-sept années consécutives !
Synopsis
La jeune Bernadette Soubirous, élève à la petite école des sœurs de Lourdes, n’est pas un brillant sujet. Cependant, ses réponses sont d’une troublante profondeur. Elle est née dans une très pauvre famille du pays et souffre de crises d’asthme qui rendent sa santé précaire. Un vendredi de février 1858, elle part ramasser du bois aves sa sœur et une amie. Arrêtée par le « gave » (ruisseau), elle commence à se déchausser. C’est alors qu’elle a sa première vision. Bien qu’elle ait décidé avec sa sœur et son amie de n’en rien dire, la pétulance de sa sœur révèle le secret à leur mère. Et au village aussi les langues vont bon train. Si le vicaire croit d’emblée, le curé Peyramale est plus difficile à convaincre. L’évêque de Tarbes, Monseigneur Laurence, également.
Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de rendre un hommage à l’actrice Danielle Ajoret (aujourd’hui âgée de 83 ans) dont la magnifique prestation fut récompensée, à l’époque, par le Prix d’interprétation au Festival de Cork (Irlande).
« – … Incarner Bernadette vous a-t-il marquée, d’une manière ou d’une autre ?
– Oui, même si je n’ai jamais trop réussi à éclaircir tout cela. Mais je crois que j’ai en moi quelque chose de très profond. J’ai été très touchée par cette histoire de toute façon. Un jour, un homme qui venait de voir le film m’a dit : « Ah, mademoiselle, vous devez avoir une foi merveilleuse ! ». Mais je n’ai fais que mon métier, sans faire semblant, car j’y croyais au moment de le faire. J’ai même avalé de la terre, lors d l’épisode de la source… contrairement à Bernadette qui l’a recrachée. Son côté humain, sa destinée extraordinaire me touchent. Elle avait cette intégrité, ce caractère ! Ce qui me bouleverse également beaucoup, c’est qu‘elle a été habitée par cette histoire jusqu’à la fin de sa vie et que, lorsqu’elle a été admise au couvent, la mère supérieure lui a dit : « Vous en parlez une bonne fois, et après, c’est le silence ». Vous voyez, j’en ai encore les larmes aux yeux. »